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Ce colloque se veut aussi une collaboration scientifique avec des chercheurs des Suds invités de longue date. Les organisatrices ont considéré qu’il aurait été regrettable d’annuler ou de différer sa tenue. Engagées à des degrés divers dans la mobilisation, elles ont modifié le programme du 5 mars de sorte qu’elles-mêmes et les participant.e.s qui le souhaiteraient se rendent aux manifestations dès 12h30. Pour plus d’informations cliquez ici
3 mars 2020
8:30: Petit déjeuner/café
9:00: Allocution inaugurale: Silyane Larcher, CNRS-IRIS (France)
9:15: Conférence d’ouverture: Fatou Sow, CNRS-Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)
Féminismes noirs, féminismes africains, féminismes en Afrique : questionnements, doutes, controverses et certitudes
10:15: Pause–café
10:30: Peut-on parler de féminisme avant le mot ou sans le mot ?
PRÉSIDENTE: Pascale Barthélémy, ENS de Lyon-LARHRA (France)
- Tina Harpin, Écrire en tant que noire : quel féminisme dans la fiction des Antilles et de la Guyane ?, Université de Guyane (France)
- Stéphanie Vélin, L’écriture de Michèle Lacrosil : de la transmission d’un féminisme noir qui ne dit pas son nom, Sorbonne Université (France)
- Carolette Norwood, What does it mean to be and to do Africana Feminism(s) ? Traversing Black Feminism(s) in Diasporic context, University of Cincinnati (USA)
- Carmen Diop, Activités militantes non-mixtes en France : de quoi les expressions “communautarisme”, “racialisme”, … sont-elles le nom?, Université Paris 8 (France)
12:00-13:30: Pause déjeuner
13:30: Quels sont les enjeux épistémologiques de l’écriture de l’histoire des féminismes noirs (africains/afrodescendants) en contexte (post)colonial français ?
PRÉSIDENTE: Mamaye Idriss, Université Paris-Diderot-CESSMA (France)
- Myriam Hachimi Alaoui, Elise Lemercier et Elise Palomares, Les unes contre les autres. Ethnographie intersectionnelle du mouvement des “femmes leaders” à Mayotte, Université de Rouen et Université du Havre (France)
- Johanna Montlouis-Gabriel, Afrofeminist Epistemologies and Lineage : Black Women’s Literary Testimonies, North Carolina State University (USA)
- Cae Joseph-Masséna, Penser le féminisme littéraire haïtien avec le “texte eziliphonique”: textualisation d’un afro-féminisme sonore, University of Miami (USA)
- Ingrid Château et Théophile Coppet, Féminismes noirs en France (1976-1982): dialogue sur les formes de mobilisations collectives et leurs enjeux. Chercheuse indépendante (France) et Université Paris-8 (France)
15:00: Pause
15:15: Mouvements féminins et refus du féminisme.
PRÉSIDENTE: Blandine Destrémau, CNRS-IRIS (France)
- Timothée Valentin, Des martyres silencieuses : l’engagement féminin dans le mouvement ouvrier guadeloupéen (1892-1914), The Pennsylvania State University (USA)
- Elizabeth Tuttle, L’anxiété coloniale ou à la recherche des “Négresses à plateaux”, 1931, Michigan State University (USA)
- Elizabeth Adamo, Collaborations, Exchanges and Tensions : African Women and French Feminists on Excision in the 1980s, University of Illinois (USA)
16:30: Pause
16:45: Les circulations des féminismes noirs : Peut-on parler de mouvements féminins et/ou féministes transnationaux ? Quels rapports de pouvoir les traversent ?
PRÉSIDENTE: Mame-Fatou Niang, Carnegie Mellon University (USA)
- Sylvain Pattieu, Les migrantes du BUMIDOM et leur résistance aux assignations, Université Paris 8 (France)
- Amatullah Aman, The New “Black” Morocco: the Complex Lives of Sub-Saharan African Christian Mothers, Lewis Clark College (USA)
- Mukile Kasongo, A Womanist Novel Under Soviet Eyes : a Case of the Russian Translation of Mariama Bâ’s So Long a Letter, University of Birmingham (UK)
- Marius Kothor, Togolese Women Traders and Twentieth Century Black Internationalist Feminism, Yale University (USA)
**18:30: Réception/Cocktail
4 mars 2020
9:30: Conférence d’ouverture: Stéphanie Mulot, Université de Toulouse-Jean Jaurès (France)
Ni Poto Mitan, ni féministes ? Dilemmes identitaires, modernité et nouvelles ontologies féminines en Guadeloupe au 21ème siècle.
10:30: Pause-café
10:45: Féminismes noirs et engagements (mobilisations et formes de l’action collective, trajectoires sociales des féministes).
PRÉSIDENT: Tyler Stovall, University of California Santa Cruz (USA)
- Sarah J. Zimmerman, Gendering Public Life on Gorée Island in Post-Emancipation French Colonial Senegal, Western Washington University (USA)
- Martin Raymond Willy Mbog Ibock, Féminisme musulman en Afrique subsaharienne : récits historiques androcentrés de l’accès à la propriété foncière des femmes musulmanes Peuhls de l’Adamoua (Cameroun), Universityé de Douala (Cameroun)
- Ndeye F. Ba, Plurilingualism and Womanism : Reassessing Mariama Ba’s feminism, Ryerson University (Canada)
- Mabel I. E. Evwierhoma, Intersectionality in Nigerian drama: tradition, subversion and currency in selected gendered plays, University of Abuja (Nigeria)
12:15: Pause déjeuner
13:30: Émancipation et espace de l’intime.
PRÉSIDENTE: Hélène Bretin, Université Paris 13-IRIS (France)
- Charlotte Grabli, L’avant-garde des sociétés d’élégance : danse, mode et bouleversement des normes de genre à Brazzaville et Léopoldville dans les années 1950, CIRESC (France)
- Cecile Accilien, Filmic Representation of Jerans as a survival mechanism for Women in Haiti, University of Kansas (USA)
- Jeanette Wogaing et Rose Angeline Abissi, Etre femme et féministe au Cameroun, Université de Douala (Cameroun)
- Saïda Barkat Daoud, La querelle de l’excision en France (1975-1990), EHESS (France)
15:00: Pause
15:15: Réseaux sociaux, pensées féministes noires et production de savoirs hétérogènes.
PRÉSIDENTE: Noémi Michel, UNIGE-University of Geneva Institute of Citizenship Studies (Suisse)
- Camille Riou et Dandara Jesuine Souza do Espirito Santo, La traduction de concepts féministes noirs américains dans des comptes Instagram francophones, EHESS (France)
- Emmanuelle Bruneel, Des afroféministes sur Youtube : médiation des savoirs et circulation numérique des discours de femmes noires militantes, Sorbonne Université (France)
- Anaïs M. Nony, La diffusion du féminisme noir à l’ère des plateformes numériques, University of Fort Hare (Afrique du Sud)
- Jaercio da Silva, Les conditions d’émergence d’un discours militant et intersectionnel sur YouTube en France, Université Paris 2 Panthéon-Assas (France)
16:30: Pause
16:45: Féminismes noirs et institutions (État, partis politiques, syndicats, ONG, associations) – Session 1
PRÉSIDENTE: Jennifer A. Boittin, The Pennsylvania State University (USA)
- Irene Agunloye et Angela Olofu Adeoye, Nigerian Feminist movements : tearing down the walls of Inequality, University of Jos (Nigeria)
- Inès Mrad Dali, Les Voix des femmes noires en Tunisie, de la période coloniale et abolitionniste jusqu’à aujourd’hui (1880-2019), Université de Tunis (Tunisie)
- Pamela Ohene-Nyako, Internationalisme des femmes noires de France dans le contexte de l’européanisation des années 1990, Université de Genève (Suisse)
5 mars 2020
8:30: Table ronde. Chemins féminins de traverse: formes de l’engagement politique et production de savoirs.
PRÉSIDENTE: Jacqueline Couti, Rice University (USA)
- Fania Noël. Militante afroféministe, membre de Mwasi-Collectif (https://afropea.net/fania-noel-afro-communautaire/).
- Joëlle Kapompole. Députée régionale – Sénatrice belge honoraire.
- Bintou Dembélé. Chorégraphe (http://bintoudembele.com/).
- Jocelyne Béroard. Chanteuse du groupe Kassav (https://fr.wikipedia.org/wiki/Jocelyne_B%C3%A9roard).
- Rose Ndengue. CEDREF – Université Paris 7 Diderot; CUREJ – Université de Rouen
10:30: Pause-café
10:45: Féminismes noirs et institutions (État, partis politiques, syndicats, ONG, associations) – Session 2
PRÉSIDENT: Lionel Zevounou, Université Paris-Nanterre-Institut Universitaire de France (France)
- Sofiane Bouhdiba, Afro-féminisme dans la Tunisie post-révolution, Université de Tunis (Tunisie)
- Elizabeth Claire Jacob, Between Egalité and Complémentarité. Jeanne Gervais and the Ivorian Ministry of Women’s Affairs, 1976-83, Stanford University (USA)
- Yvette Onibon Doubogan, Mouvements féministes et l’agenda du développement en Afrique de l’Ouest : quels combats pour quels résultats ?, Université de Parakou (Bénin)
- Marion Coste, Afropéanité, antiracisme et féminisme chez Léonora Miano, Université de Cergy-Pontoise (France)
12:30: Clôture— Départ pour la mobilisation contre la LPPR et le projet de réforme du gouvernement Macron-Philippe !!
La coordination nationale des Facs et labos en lutte des 1er et 2 février a adopté une motion invitant, entre autre, à une intensification de la mobilisation de l’ensemble des personnels de l’ESR dont le point d’orgue est la journée du 5 mars 2020. Parce que ce colloque se veut aussi une collaboration scientifique avec des chercheurs des Suds invités de longue date à présenter leurs travaux, souvent inscrits dans des rapports Nord-Suds de production du savoir asymétriques, les organisatrices du colloque ont considéré qu’il aurait été trop coûteux et regrettable d’annuler ou de différer sa tenue. Engagées à des degrés divers dans la mobilisation, elles ont toutefois convenu de modifier l’organisation du programme du 5 mars de sorte qu’elles-mêmes et les participant.e.s qui le souhaiteraient se rendent aux manifestations dès 12h30.
Pour plus d’informations sur le mouvement, sur les réformes de retraite et sur la LPPR, vous pouvez consulter le site d’Université ouverte.